mardi 29 octobre 2013





TAT
'Métaphore de trois habitants'
installation au centre culturel Tjibaou
à partir du 5 novembre


Volume de passage ou de circulation, l'œuvre de TAT (Théodore Kwack, Alejandra Rink-Ramirez et Thomas Wachter) est un lieu dans le lieu. Il permet d'expérimenter, dans une surface réduite, une sensation d'infini, de pertes de repères....
Musique conceptuelle, miroirs et écriture plonge le visiteur dans un autre espace-temps qui, qui peut-être inconfortable, peut-être excitant, voire les deux à la fois, permet de se perdre et de se transformer. Est-on tout à fait le même en ressortant de ce petit lieu d'infini?


"Poètes, architectes et artistes plasticiens vivent la création sous les différents angles de leur activité, mais également sous une forme commune d'expression. A travers un espace sensoriel où se perd l'horizon, les repères, un espace d'abstraction, nous prétendons projeter nos doutes, questions et inquiétudes sur l'individu et son lieu de vie. Être ici ou là bas, vivre ce lieu ou cet autre, la question permanente et la rencontre proche, espaces sensibles qui nous permettent de créer de nouvelles réalités, la construction d'une métaphore. 
Une métaphore d'ici ou de là bas ? "
TAT


Séverine Grenda
Détail d'installation
'Im-plant-ation(s)'
au château Hagen à partir du 5 novembre


Séverine Grenda part de la maison pour multiplier l'idée même de maison. Intervenant dans un espace occupé par un meuble très imposant, l'artiste a choisi d'évoquer ce qui, à partir de ce lieu qu'est le château Hagen - et sans doute de cette pièce même qui était le bureau de Tipi Hagen - il s'est, dans le passé, déployé en termes de quartier, de logique de ville, de perspectives de rentabilité dans le domaine de la construction en série….

L'accession à la propriété - et son pendant, la spoliation - est l'un des enjeux majeurs de l'histoire de la colonisation. Dans les récits historiques, le colon est défini comme quelqu'un qui vient s'installer 'définitivement' sur une terre, qui, le plus souvent, est pour lui, synonyme de renaissance, survie, nouvelle identification ….

On parle de 'concession' ; mais, finalement, qui concède quoi à qui? Qu'est-ce qui est concédé? Habite-on ou est-on habité par une histoire? Séverine Grenda poursuit ici un propos déjà abordé dans un travail intitulé ' demain-j'accède-à-la-proprietè'. 
Calédonienne, elle se sent particulièrement concernée par l'histoire de 'l'implantation' et les répercussions que cela peut avoir sur plusieurs générations.
 


lundi 21 octobre 2013

A partir du 5 novembre à la Maison du Livre de Nouvelle-Calédonie
Première lecture publique le 7 novembre à partir de 18h